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Commentaire sur :

Kiai-Tseu-Yuan Houa Tchouan "Encyclopédie de la peinture chinoise" Edition Peinture 1999

Il s'agit de la célèbre traduction par Rapahël Petrucci du non moins célèbre traité sous-titré "Les enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde" imprimée en 1918 à 550 exemplaires, aujourd'hui introuvables si ce n'est dans quelques bibliothèques. Louis Cane a publié en mai 1999 une édition fac simile tirée à 600 exemplaires. Si le sujet vous intéresse, précipitez vous pour commander un exemplaire, il n'en restera bientôt plus !

La traduction de Petrucci est délicieuse, ses commentaires sont précieux. Comment comprendre en effet des expressions typiquement chinoise comme "porter dans son coeur les cinq pics", ou  "devant les yeux, ne pas avoir un boeuf entier", si le commentateur ne raconte pas l'anecdote de leur origine ? (p. 4).

Le début du livre est à lui seul un résumé de la philosophie chinoise, à la fois si familière et si étrangère avec ses préceptes qui semblent de pur bon sens et d'où émane pourtant une logique déroutante.

Les procédés de la peinture chinoise ressemblent à ceux du dessin par ordinateur. Pour dessiner un groupe d'arbres avec leur feuillage, quelques rochers, une maison dans le lointain et un petit personnage, on s'y prend de la même façon. Cela renforce mon intuition : il existe une parenté profonde, mais difficile à expliciter, entre la pensée chinoise et ce qui se passe dans le cerveau d'un utilisateur de l'informatique. Je m'efforce tout doucement de tirer cette analogie au clair.

Des élèves de centrale ont créé un site intéressant qui présente des extraits de ce livre.