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Liste de mes ouvrages

(Les textes ci-dessous sont ceux qui figurent sur mes ouvrages en quatrième de couverture)

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Prédation et prédateurs, Economica 2008 (le texte est disponible en ligne)

La prédation, où l'une des deux parties peut imposer une transaction à l'autre, était la relation économique typique de la féodalité qui la compensait par la charité. L'échange équilibré, où les deux parties ont le même pouvoir d'accepter ou refuser une transaction, s'est imposé à partir du XVIIIe siècle avec l'industrialisation. La prédation n'a pas disparu alors - l'économie industrielle a engendré l'impérialisme et la guerre - mais l'échange équilibré fondait cette économie sur un principe pacifique.

La prédation revient en force dans l'économie contemporaine, fondée sur le système technique informatisé qui s'est déployé à partir de 1975 et où le risque et la violence, également extrêmes, vont de pair. Cette économie s'est divisée en deux mondes fonctionnant l'un sous le régime de l'échange équilibré, l'autre sous celui de la prédation.

La charnière entre ces deux mondes, c'est le blanchiment. Il permet aux prédateurs d'introduire le fruit de la prédation dans le monde de l'échange équilibré pour s'y procurer richesse, influence et honorabilité. Il permet aussi aux financiers, journalistes, politiques et magistrats que les prédateurs ont achetés de jouir du fruit de la corruption.

Cependant la théorie économique, construite autour de l'échange équilibré dont elle fait l'apologie, peine à prendre en compte la prédation et le blanchiment. Évaluer leur rôle dans l'économie contemporaine, c'est une condition nécessaire pour agir en vue de sa pleine efficacité.

Pour faire entrer la prédation et le blanchiment dans le champ de la théorie économique, il faut et il suffit de les modéliser : cet ouvrage décrit leurs mécanismes essentiels.

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De l'Informatique (Savoir vivre avec l'automate), Economica 2006 (le texte est disponible en ligne)

De l'Informatique décrit l'incidence de l'informatique sur les institutions et la société : l'informatisation les transforme autant que le fit voici 3000 ans l'invention de l'écriture.

On montre comment s'articulent, dans l'action, l'être humain organisé et l'automate programmable doué d'ubiquité, l'EHO et l'APU ; on propose aux personnes, comme aux entreprises, une représentation de l'évolution et du fonctionnement de l'informatique qui les aidera à en tirer parti, on dévoile la nature d'un changement dont la perception est souvent faussée par le mythe de l'intelligence de l'ordinateur et par les défauts de notre vocabulaire ; on évoque les obstacles et les pièges que ce changement rencontre.

Savoir vivre avec l'automate apparaît alors pour la société comme un enjeu crucial. L'entreprise est le laboratoire où il peut se préciser et où des solutions s'expérimentent, fût-ce par tâtonnement. Pour les évaluer il faut considérer l'entreprise du point de vue de l'utilité de ses produits, de la pertinence de son langage, de la qualité de sa modélisation. Cela conduit à examiner comment s'articulent, autour de l'informatique, les trois "mondes" de la nature, de la pensée et des valeurs.

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e-conomie, Economica 2000 (le texte est disponible en ligne).

L'"e-conomie", fondée sur la synergie entre microélectronique, logiciel et réseau, s'appelle aussi "nouvelle économie" parce qu'elle modifie la concurrence sur les marchés, l'organisation interne des entreprises et leur coopération.

Il s'agit certes d'une "économie de l'immatériel", mais cette caractéristique découle d'une autre, plus fondamentale : le coût de production, pratiquement indépendant du volume produit, est payé dès l'investissement initial. Il s'agit d'une "économie à coûts fixes". Ceci a des conséquences profondes sur l'équilibre économique.

Les usines sont des automates, l'emploi réside dans la conception et la distribution. La distribution des revenus n'est pas reliée au salariat. Les entreprises différencient leur production pour construire des niches de monopole et s'organisent autour de leur système d'information. Le commerce passe par les médiations électroniques. L'investissement est risqué, la concurrence est mondiale et violente.

La modélisation éclaire les jeux de concurrence dans l'informatique, les réseaux et dans les secteurs qui les utilisent : audiovisuel, transport aérien, commerce. Elle permet d'interpréter l'évolution des systèmes d'information et de diagnostiquer les blocages.

L'"e-conomie" est hautement efficace, mais sa puissance même peut conduire au désastre ei elle est traitée sur le mode du "laisser faire". Il faut donc dépasser la dimension économique pour considérer les exigences de l'éthique et de la cohésion sociale.

Cet ouvrage est le prolongement d'une étude financée par le Commissariat Général du Plan et publiée en 1999 sous le titre "Économie des nouvelles technologies".

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Économie des nouvelles technologies Economica 1999 (des extraits sont disponibles en ligne).

Le "système technique contemporain" est fondé sur la synergie entre microélectronique, informatique et automatisation. On peut styliser sa fonction de production en supposant qu'elle est "à coût fixe" : le coût de production, indépendant du volume produit, est payé dès l'investissement initial.

Développons cette hypothèse : les usines étant des automates, l'emploi réside dans la conception et la distribution. La distribution des revenus n'est pas reliée au salariat. les entreprises différencient leur production pour construire des niches de monopole. Elles organisent leurs processus autour du système d'information. le commerce passe par des médiations empruntant la communication électronique. L'investissement est risqué, la concurrence est mondiale et violente.

On retrouve dans cette présentation stylisée des aspects tendanciels de notre économie. Elle éclaire la description des secteurs de l'informatique, de l'audiovisuel, des réseaux (télécommunications, transport aérien etc.), du commerce, ainsi que les aspects stratégiques et tactiques des jeux de concurrence dans ces secteurs et dans ceux qui les utilisent. On voit alors que cette économie hautement efficace pourrait aller au désastre si elle était traitée sur le mode du "laisser faire", sans considérer les exigences de l'éthique et de la cohésion sociale.

Cette étude a été financée par le Commissariat Général du Plan.

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Le métier de statisticien, Economica 1984 (2e édition) (le texte est disponible en ligne).

L'observation statistique utilise des techniques rigoureuses et, si l'on veut, "neutres". Mais elle porte sur des domaines, elle utilise des concepts dont la définition nécessite des choix et obéit à des conditionnements historiques. Pour apprécier ces choix, il faut user d'autres critères que ceux de neutralité et d'objectivité : il faut penser en termes de pertinence et de fécondité.

Cet essai donne les indications techniques essentielle puis les exemples historiques qui permettront au lecteur de voir comment joue, dans le domaine de la statistique, la dialectique de l'histoire et des techniques. Il s'appuie sur une description de l'institution statistique française. Il montre comment la statistique alimente les comptes nationaux, puis les modèles macroéconomiques. Il débouche sur une interrogation déontologique.

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Analyse des données, Economica 1997 (4e édition).

L'analyse des données recouvre un ensemble de méthodes de statistique descriptive (ou statistique exploratoire) dont le développement est assez récent. Le présent ouvrage vise à en fournir une description aussi pédagogique et cohérente que possible. Il décrit les deux grands volets de l'analyse des données (analyse factorielle et classification automatique) et souligne les relations existant entre eux, notamment en les rapportant tous deux à la théorie de l'information.

On s'est efforcé à la fois de donner une description des pratiques, renforcée par la présentation d'exemples, et de montrer les propriétés logiques des méthodes : l'expérience montre, en effet, que l'utilisation correcte de l'analyse des données suppose à la fois une claire connaissance de ses aspects logiques, et la maîtrise de quelques "trucs de métier" pratiques.

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Histoire de la statistique industrielle, Economica 1982.

L'organisation de la statistique industrielle française obéit certes aux impératifs techniques de la connaissance économique ; mais, pour une large part, elle est aussi conditionnée par des conflits institutionnels dont elle a été l'enjeu, et qui opposaient trois protagonistes : l'INSEE, le Ministère de l'Industrie et le patronat.

Son étude historique est donc instructive à plusieurs titres : d'une part, elle montre comment un conflit de ce type peut être "géré" par les "acteurs" ; d'autre part, elle éclaire à partir d'un exemple particulier les rapports de force au sein de l'administration, et entre l'administration et le patronat. Enfin, elle invite à une réflexion sur l'information économique à partir d'une connaissance des conditions de sa production.

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Ouvrages en collaboration

Francis Gendreau et Michel Volle - Enquête Démographique, Madagascar 1966. INSRE, Tananarive, 1967
L'analyse des données, par Jean-Paul Benzécri et alii, Dunod 1973
Pour une histoire de la statistique, INSEE 1978
Communiquer demain
, DATAR 1994
Stratégies de communication et territoire, L'Harmattan 1995
Economia della conoscenza, Il Mulino 2005, a cura di Antonio Pilati e Antonio Perrucci

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Préfaces

- Laurent Bloch, Systèmes d'information, obstacles et succès : la pensée aux prises avec l'informatique, Vuibert 2005
- Manuel "Maîtriser les coûts informatiques" de l'AFAI
- Henri Chelli, Urbaniser l'entreprise et son système d'information : guide des entreprises agiles, Vuibert 2003
- Vincent Paul Toccoli,
Cybe.rm@n, Bénévent 2008